Tant par son cadre exceptionnel que par la richesse de ses collections - plus de 150 000 œuvres -, le musée d’Orsay est unique au monde. Il s’agit en outre de la seule institution muséale dont la mission est d’explorer la création artistique sous toutes ses formes, en Europe et aux Etats-Unis, entre 1848 (date à laquelle la Révolution de Février instaure la Seconde République) et le début de la Première Guerre mondiale en 1914.
Cette période est marquée par de profonds bouleversements qui résonnent encore dans le monde d’aujourd’hui : industrialisation, urbanisation, mondialisation... Dans ce contexte foisonnant, Paris s’affirme comme la capitale mondiale des Arts et se définit comme la « ville lumière ». Le vaste bâtiment de la Gare d’Orsay, construite pour l’exposition universelle de 1900 et aménagée en musée il y a bientôt 40 ans, est exemplaire de cette double ambition.
Abritant de nombreux chefs-d’œuvre - peintures, sculptures, objets d’art, dessins, dessins d’architecture et photographies – le musée d’Orsay accueille chaque année près de 4 millions de visiteurs venus du monde entier, attirés par ces collections remarquables et un programme d’exposition aussi varié qu’ambitieux.
Situé à 22 km de Paris, le château de Versailles a d’abord été un relais de chasse pour le roi Louis XIII (1601-1643). Pour son successeur, son fils, le roi Louis XIV (1638-1715) ou Roi-Soleil, il devient un lieu de divertissements et, surtout, d’exercice du pouvoir du roi au milieu de sa cour (ensemble des courtisans).
Le château est agrandi par les architectes Le Vau et Hardouin-Mansart, les jardins sont dessinés par le jardinier Le Nôtre et les pièces d’habitation sont décorées par le peintre Le Brun. Le château est célèbre pour sa Galerie des Glaces, théâtre de réceptions prestigieuses. Les Grandes Eaux, les comédies de Molière et la musique de Lully accompagnent les fêtes données à Versailles.
Outre le jardin, le domaine s’est enrichi du Parc comprenant le Grand Canal, de l’Orangerie, du domaine de Trianon avec le Grand Trianon, le Petit Trianon et le Hameau de la Reine. Dans le château, on peut visiter les Grands Appartements du roi Louis XIV. De nombreuses imitations et répliques de Versailles existent à l’étranger : le Château de Schönbrunn en Autriche, le Palais Esterházy en Hongrie, le Palais de Wilanów en Pologne, le Palais de la Granja en Espagne, le Palais de Peterhof ou le Château de Drottningholm en Russie.
Au XIXe siècle, Versailles est devenu un musée.
Quartier latin
Ainsi appelé car c’était le quartier des étudiants et des intellectuels du temps où les écrits étaient en latin. Il est situé tout près du centre de Paris sur la rive gauche de la Seine. On y trouve les bâtiments de très nombreuses anciennes universités ou grandes écoles (éventuellement déplacées actuellement en dehors de Paris) et de très nombreuses librairies. Quelques éditeurs subsistent encore.
Le quartier est traversé par deux axes majeurs : la rue Saint-Jacques qui était l’itinéraire Nord-Sud traversant Lutèce du temps des Romains et de leurs successeurs les Gallo-Romains et le boulevard Saint-Germain, orienté est-ouest. De nombreuses autres rues, larges ou plus étroites, les complètent.
Entre le musée de Cluny ou musée du Moyen-Age (dont on peut encore apercevoir les anciens murs gallo-romains) et le petit musée Curie (présentant une reconstitution du laboratoire de Marie Curie), entre la Sorbonne et la Maison de l’Océan à Paris (anciennement Institut Océanographique), réplique en modèle réduit du Palais Princier de Monaco, entre l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et l’Ecole de Physique et Chimie Industrielles de la rue Vauquelin, entre les arènes de Lutèce et le Palais du Luxembourg (chambre haute du Parlement où siègent les sénateurs) dans le jardin du Luxembourg, on y trouve un grand nombre de richesses variées : des vestiges de l’ancien mur Philippe II Auguste (1165-1223) ou un exemplaire du mètre-étalon rue de Vaugirard, le Panthéon évidemment « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » ou le plus vieil arbre de Paris (qui n’est pas le plus beau), un robinier ou faux acacia, planté il y a 424 ans dans le square Viviani, voisin de la cathédrale Notre-Dame et, au début de la rue Henri-Barbusse le regard des eaux de l’Arcueil, qui alimentait au début du 17ème siècle les Parisiens en eau potable et la fontaine de Médicis dans le jardin du Luxembourg.